ZELIA (English) Zélia, courtière française et entrepreneuse, est née en Picardie, au nord de la France, où elle avait passée sa jeunesse dans la campagne.

Elle avait une affection pour les vêtements romantiques, ce qui est évident dans le nom de son atelier: Zélia Sur La Terre Comme Au Ciel. Ses goûts en matière des vêtements sont exprimés dans ses robes de mariées et des robes de bals. Elle commence avec une collection seulement des robes qui se développe aux collections des accessoires pour le jour et la nuit. Zélia ouvrit son atelier dans une magasin avec des grandes fênetres dans La Butte Montmartte, à Paris. Connu par ses designs qui ne sont pas traditionnels et qui ne sont pas confinés aux régles de la haute couture, Zélia fabrique les vêtements par les étoffes les plus rares—de la dentelle de Caudry, Calais et Alençon au taffetas marocain aux étoffes africaines.

Zelia haute couture

Son inspirations initiales était les Exercices de style, une collection de 99 adaptations de la même histoire par Raymond Queneu, et aussi le ballet et la pièce orchestrale de Igor Stravinsky: Le Sacre du printemps. De ses inspirations, les recherches pour l’ésthetique est son but ultime. Comme Coco Chanel, quand Chanel était une jeune courtière, Zélia rêve aussi de travailler et habiter à Paris.

Les collections de Zélia sont inspirées par ses voyages et ses expériences. Tous ses robes ont leurs propres histoires: romantiques, pastorales, royales, rustiques, et orientales.

(Website)

MODE

AWP: Quel a été votre premier contact avec la mode ? Comment s’est déroulé votre intérêt pour la mode ?

ZÉLIA : Je me suis intéressée à être habillée joliment, pas à être à la mode. Mes habits étaient tellement loin de ce que j’aurais aimé. Mes parents n’achetaient rien et ils récupéraient les vetements des premiers enfants. Mais, comme mes frères et sœurs avaient 17 ans de plus que moi, du coup j’étais décalée. Je n’avais pas les fringues à la mode. Ce que je portais semblait “vieillot”. Ce n’était pas encore l’époque du vintage ou du custom. C’est alors que j’ai vite envisagé de me créer mes looks. Je n’avais pas beaucoup de référence. Mes amies acheté les jeans Lee cooper ou Wranglers et portaient des kickers. J’ai donc opté pour customiser les habits rétro que je trouvais dans mon grenier. Je me suis mise aussi au tricot et au crochet parallèlement. Le tout était très original. En plus je me changeais 3 fois par jour minimum. J’étais dingue de looks.

AWP: Qui vous a inspiré pour une vie et une carrière dans cette industrie? Quels facteurs ont influencé cette vision ?

ZÉLIA : Je n’ai pas eu d’influence car il n’y a pas de références artistiques ou culturelles chez moi. J’ai été motivée pour essayer d’avoir une autre vie que celle qui m’était destinée et qui ne me convenait pas. J’ai donc travaillé dur à l’école et en travaux personnels dès l’âge de 8 ans et je me suis surtout lancée seule à Paris pour maximiser mes chances. Dans les champs à perte de vue de betteraves, je risquais vraiment de m’enraciner.

AWP: Qui vous a inspiré d’entre en lice avec les nombreuses marques de mode avec vos premières boutiques à Paris ? Pourquoi rue d’Orsel à Montmartre, dans le 18ème arrondissement de Paris ? Y a-t-il quelque chose de spécifique aux femmes de Montmartre ?

ZÉLIA : Je n’ai aucune relation avec les marques, encore aujourd’hui. Je ne suis pas fashion victim, ni tendance et je ne l’étais pas non plus quand j’étais plus jeune.

Comme adolescente, je m’identifiais aux stars du rock et de la pop. Donc l’idée c’était originalité, fantaisie et être différent des autres. Le contraire du message des marques qui crient, « surtout portez cela! »

Je n’ai quasiment jamais regardé des magazines de mode de ma vie. Je crois que je me suis protégée. J’ai entretenu une relation professionnelle avec les journalistes qui aprécient mon travail et j’aime lire ce qu’ils écrivent. J’ai une relation très affective avec mes clientes et les médias que certains s’expliquent mal.

Je suis tactile comme une Italienne, je parle avec les mains. Je suis enjouée. Assez nature, voir populaire, dans le sens ou j’ai l’affection des gens en général. C’est pourquoi le quartier de Montmartre a été superbe pour moi. Un grand village avec ses codes sympathiques. Cela me plait. C’est juste difficile car quand je sors, les papis et les enfants, les hommes les femmes m’appellent, me bise. Cela peut surprendre les gens conservateurs, mais c’est le Butte!

Pour finir sur les marques, ce qui est amusant c’est que moi qui suis si éloignée du monde de la mode, je finirais par avoir le témoignage d’affection et d’encouragement de beaucoup d’entre eux. J’ai fait les tenues de mariage du couple Lacoste, Réjane et Michel, le président de Chanel, le nouveau et l’ancien. Monsieur Michel Pietrini apprécient mon travail et lui donne une place dans cet univers. Christian Lacroix m’a souvent écris de jolies lettres qui m’ont touchées.

AWP: Quand avez-vous lancé votre première collection ? Pourquoi est-ce que c’était le moment pour ouvrir votre magasin ? Avez-vous ressenti le besoin de partager un temps et un lieu avec les femmes selon le style du jour ?

ZÉLIA : Ma première vraie collection était en 1984 dans un lieu mythique à Paris, la salle du Palace. C’etait ce soir là que j’ai rencontré Christian Lacroix qui était dans la salle. J’étais toute jeune et j’ai été impressionnée que tout son staff m’applaudisse. Il m’a juste dit “vous avez beaucoup de talent et vous irez très loin”.

J’ouvrais mon premier magasin à Montmartre, celui que j’avais toujours en 1988. J’ai voulu en faire une boutique atelier. J’ai commencé par un petit fer à repasser et une petite machine à coudre. À l’époque les rédactrices détestaient ce quartier et ce concept. Aujourd’hui c’est tendance. Et heureusement je suis encore debout! Tant mieux pour moi.

Mais cela a été très oppressant. Se battre pour tenir, contre les commentaires des gens, contre les copies et tout le reste. Mais, maintenant je suis cool vis à vis de cela. L’aube des 50 ans sans doute. J’ai passé 49 ans et cela fait donc 40 ans que je couds plusieurs heures par jour. C’est comme un art de vivre, il y a ceux qui méditent ou font du sport. Moi je couds. Mes robes sont réalisées par moi.

AWP: Croyez-vous que vous avez apporté un point de vue d’une industrie de la mode qui été, pour la plupart, réservé aux hommes?

ZÉLIA : Je crois que j’ai amené des choses réellement. Une méthode différente et encore contesté par certains. Je ne dessine pas, je ne pose pas d’épingles, je danse en cousant. Je parle beaucoup. Sur le marché de la robe de mariée, tout ce qui se fait de nouveau depuis les 25 dernières années sort directement de chez moi. J’ai ouvert des portes. Mais je suis à l’origine et donc “mon produit”-mes créations ont gardé un ton propre et plus pertinent que ce que mes collègues ou concurrents osent faire ou savent faire.

Mes clients aiment mes conseils, mes créations uniques, ma rapidité, mon sourire. Ils aiment avoir affaire à moi. C’est un tout. Comme chez mon voisin Michou avec son cabaret, les gens du monde entier viennent le voir. Le piège c’est d’être coincée dans son univers, son local et son personnage. Comme je veux aussi désormais avoir une vie privée, notamment pour l’homme que j’aime et plus simplement pour moi même et mes enfants , je cherche aujourd’hui comment m’amuser à créer des robes tout en faisant pleins d’autres choses, surtout autour du voyage et du culturel. Enfin!

AWP: L’évolution de votre marque est la diversité de ce que vous proposez: tops, sacs à main, ceintures et bijoux. Quel aspect, pensez-vous, de vos créations rendent les femmes attirées d’une manière puissante ?

ZÉLIA : J’ai osé le rock et romantique, le rockmantique (la formule n’est pas de moi). C’est un univers très féminin et drôle. J’habille des grandes, des petites, des rondes, des jeunes, des moins jeunes. J’aime les belles personnes, les belles âmes. Après il faut me faire confiance.

J’aime aussi faire de petites pièces à coté. J’avais un peu mis cela de coté, mais ma famille m’encourage en ce sens, ma fille, mon amoureux. Je vais m’y atteler. J’ai fait l’année dernière une collection de bijoux, sacs accessoires de têtes. Mais franchement je songe plus à des mini collections de chemises pour hommes, des petites jupes, des trucs marrants en vêtements pour le quotidien, des capes aussi. Plus abordables, évidemment, en prix que les robes de mariées.

AWP: Il y a une élégance naturelle et spontanée qui donne à la femme qui porte vos modes le sentiment de luxe. Votre approche peut être facilement adaptée à chaque combinaison possible des occasions: couture et demi-couture vêtements de jour, de cocktail et robes du soir et robes de mariée. Qu’y a t-il sur la conception gracieux, élégant et intemporel qui est particulièrement attrayante pour les femmes à cette époque ?

ZÉLIA : Mes clientes remercient souvent le confort de mes robes, la justesse de mon conseil et la qualités des finitions. Il faut dire que je me suis concentrée sur le sujet. Je suis hélas moins bonne en cuisine ou en cycles administratifs (rires), mais je tiens bien à corriger cela.

Les choses mettent du temps parfois à se mettre en place. Si on a des objectifs et que l’on a la rigueur, alors tout peut arriver. J’aime aussi ce que provoque mes robes. L’émerveillement des gens de tous âges. Cela est du aussi au côté féérique de la plus part de mes robes ou à leur aspect chatoyant, aux couleurs que j’utilise beaucoup.

AWP: Quel aspect, pensez-vous, de vos créations rendent les femmes attirées d’une manière puissante ?

ZÉLIA : La beauté, la grâce, la classe que ces tenues procurent. On se sent mise en valeur. Différente.

AWP: Que pensez-vous est le plus grand atout d’une femme ? Quel est le second ?

ZÉLIA : Le courage, car c’est un monde dur pour elles, encore et surtout actuellement. La fidélité et la constance.

AWP: Quelle est la chose la plus précieuse qu’une femme peut utiliser?

ZÉLIA : Son esprit pratique et son analyse. La femme est souvent amenée à faire plusieurs choses à la fois, notamment à la maison. Faire une lessive, s’occuper des enfants. Elle anticipe. Elle se dévoue, se donne. Elle s’est coupée souvent en quatre avec un entourage proche qui ne voit pas ses efforts car ils sont considérés comment normaux. Acquis. Je salue aussi la patience de certaines. Leur force et leur fragilité à la fois.

AWP: Comment définissez-vous le style? Comment pouvez-vous exprimer votre propre style ?

ZÉLIA : Je le qualifie de baroque, de romanesque, de jubilatoire.

AWP: Pourquoi est-ce que les femmes aiment si fortes la mode ?

ZÉLIA : Parce que cela marque leur personnalité et que ce que l‘on porte raconte toujours une histoire, celle qu’on choisit d’assumer.

Il y a des gens qui ne font que se couvrir de la nudité et du froid et qui n’accorde pas d’importance à leur apparence. Il y a ceux ou celles qui veulent tabler sur un carte sociale, une apparence. Et certains s’expriment, marquent leur personnalité, et les marques avec leur travail ponctuent ces possibilités.

AWP: Decrivez votre Paris à vous.

ZÉLIA : Je le connais mal. Je survole Paris depuis trente ans. Je reste souvent rive droite. Mais j’aime ses monuments, ses rues. Je rêve souvent de prendre 10 jours pour être touriste ici, aux bras de mon bel amoureux. On coure tout le temps. J’ai beaucoup travaillé, un peu voyagé et pas le temps de grande chose. Mais j’aime les sorties parisiennes parfois comme les avant premières. J’ai mon idée de qui serait la personne parfaite si elle est d’accord. Mais je n’en peux pas vous en dire plus.

AWP: Quelle tendance moderne aimez-vous le plus ?

ZÉLIA : J’aime le mélange du moderne et de l’ancien.

AWP: Plusieurs de nos contributeurs aimerait travailler dans l’industrie de la mode à Paris. Beaucoup de nos fidèles se préparent à une carrière dans la mode. Que diriez-vous à eux?

ZÉLIA : Courage! Et persistance. Et bienvenue.

AWP: Napoléon Bonaparte (1769-1821), empereur Français, pragmatique et réactionnaire en ce qui concerne les femmes, a déclaré dans une lettre écrite en 1795: «Une femme, afin de savoir ce qui est dû d’elle et ce qui est son pouvoir, doit vivre à Paris pendant six mois». Est ce que cette déclaration de Napoléon s’applique à vos expériences? Comment est cette déclaration comprise par les femmes d’aujourd’hui?

ZÉLIA : Oui je trouve cela bien. Paris, c’est une ouverture, une expérience. L’idéal serait d’avoir une maison au calme d’une campagne et de vivre quand on le veut le Paris culturel. C’est une ville magnifique. Quand je suis arrivée à 18 ans de ma campagne, j’ai trouvé cela à la fois excitant et effrayant comme la vie, comme la découverte du sexe, de l’amour.

AWP: Nommez le livre, le film, l’œuvre d’art, la musique, la mode ou la cuisine qui vous a inspiré.

ZÉLIA : J’ai été élevée à la campagne dans une famille qui ne lisait pas, ne sortait pas et n’avait pas d’amis. Le cinéma était à 30 kilomètres et impossible d’y aller. Il n’y avait pas de téléphone non plus, pas de tourne disque. Juste une radio qui craquait et sifflait, et la télévision. C’était le moyen de voir le monde. Je suis fan donc de séries télé. Je travaille toujours avec ma télévision allumée. Encore aujourd’hui. J’adore Arabesque et Hercule Poirot.

Arrivée en classe de 6-ième j’ai du aller au collège en bus. Là-bas j’ai fait la rencontre d’une professeur de musique qui m’a tout fait découvrir. Quand elle a mis le disque de Stravinsky, le Sacre du printemps, je me suis mise à pleurer devant la beauté. Plus tard le professeur de français nous a emmené voir Exercice de style de Raymond Queneau. Cette pièce a bouleversé ma vie.

Quand j’ai commencé ensuite à dévorer les livres, je me suis identifiée aux héros de mes livres comme Julien Sorel dans Le Rouge et le noir.

AWP: Quel est le dernier livre que vous avez lu ? Le recommanderiez-vous?

ZÉLIA : Le dernier livre que j’ai lu est 14 de Echenoz, offert par ma fille à Noel. Je l’ai adoré. C’est sur la guerre de 1914. Cela me tient à cœur car mon grand père était un poilu et je travaille à un sujet la dessus pour les commémorations dans 2 ans à travers des robes et une expo photos.

AWP: Si vous étiez à un dîner, quelle question auriez-vous attendu ?

ZÉLIA : Au diner, c’est un peu mon angoisse. Les gens ne peuvent pas s’empêcher de me poser des questions. Car mon travail et mon univers fait rêver les gens. Et aussi les rencontres que cela me permet de faire font que… cela est glamour. Mais très vite cela accapere le diner car les gens parlent moins de certains métiers. Aussi on finit par me détester d’accaparer l’espace. Car mon souci est que j’ai du mal à ne pas répondre aux questions qui fusent. Je ne sais pas répondre poliment, court et sans possibilité d’insister. Il y a même eu un moment ou je cessais de sortir. Souvent les gens sont impolis, ils me disent pourquoi ne fais tu pas de l’homme et pourquoi ne vas tu pas à Cannes, sans savoir que je l’ai déjà fait. Je suis épuisée et agacée.

C’est comme si à un docteur qui se présente à table, je lui demandais pourquoi ile ne fait pas aussi sexologue et pédiatre et neurologue alors qu’il m’explique qu’il est gynécologue. Je crois aussi que c’est très français, cette façon de se mêler de tout (rires).

AWP: Dites-nous de quelque chose que nous ne savons pas de Paris et de la France – sa style, nourriture, culture.

ZÉLIA : Alors pour vous donner une infos sur la France, moi je viens de Picardie et j’aimerais vous parler d’un plat, la ficelle picarde. À base de crête, de béchamel et de jambon et d’endives, c’est très local. Regardez le sur internet.

La Picardie est au nord de Paris.

AWP: Votre passion pour la vie est extraordinaire. Quelle est la prochaine ?

ZÉLIA: Ma prochaine passion va être la télévision. On vient de me proposer de présenter et d’être l’auteur de ma propre émission de télévison mensuelle. Je vais adorer. C’est beaucoup de travail; mais cela a du sens dans la continuité de mon univers et de mes robes. J’ai été beaucoup interviewé et cela ne me fait pas peur. Et l’idée de choisir mes invités et artistes et artisans me plait.

Zélia Sur La Terre Comme Au Ciel
47, rue d’Orsel 75018 Paris
Tel. (0)1 16 06 96 51 ou (0)6 73 88 14 36
www.zelia.net / zelia@zelia.net

Remerciements: Nous sommes reconnaissants envers les personnes suivantes pour aider à faire cette interview possible : Elyse Rozina, Rédactrice en Chef de Traduction à A Woman’s Paris, étudiante du Français et de l’Italien à L’Université de Minnesota Twin Cities: et Allison Haberstroh, Rédactrice en Chef à A Woman’s Paris, étudiante du Français à L’Université de Minnesota Twin Cities.

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